J’adore accompagner les équipes dans l’analyse de leurs pratiques professionnelles en mettant toujours l’enfant au cœur de leurs réflexions. Et je poursuis l’accompagnement à la parentalité en mettant en place depuis toujours des rencontres entre parents autour d’un thème ou des ateliers parents enfants.

 

Je ne cesse de me former. En 2011, le titre de la soutenance de mon DU de directrice petite enfance est « Un corps pour comprendre et apprendre », un beau travail de recherche et de réflexion sur le corps et le concept du Moi-Peau (développé par le psychanalyste Didier Anzieu) pour aboutir à l’installation d’une salle sensorielle au sein de la structure.

 

Ma recherche a été de mettre en avant que :

• Dès la naissance, et même avant, le tout-petit découvre les sensations pour construire sa propre essence corporelle, son propre monde intérieur et sa relation au monde.

• Après 9 mois porté, bercé physiquement et psychiquement par sa mère, arrive la naissance où le bébé doit s’accommoder d’une réalité différente des sensations éprouvées in utero. Nous savons que le sensoriel pour un tout-petit est essentiel. Tout ce qu’il sent, touche, entend, voit et goûte, est éprouvé. Toutes ces expériences participent au principe de plaisir et de déplaisir. L’enfant cherche à donner sens à tout ce qu’il vit. Les représentations de l’enfant s’enracinent ainsi dans les expériences du corps et dépendent de ce qui se passe dans l’interaction avec le monde physique et humain.

 

Dans les premiers moments de la vie où un dialogue des corps s’installe entre le parent et son bébé, où le portage est tellement nécessaire et les interactions si précieuses à la construction du nourrisson, j’aime ma place de professionnelle petite enfance pour soutenir les liens entre le parent et son enfant ainsi que les accompagner dans leurs compétences.